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L’architecture d’un édifice qui deviendra l’interface entre l’autorité politique et ses administrés nous confronte inévitablement à la question de la représentation de ce pouvoir par un élément pérenne. Un édifice public, sans négliger son efficacité fonctionnelle, doit être présent au cœur d’autres enjeux tel que l’esthétique, le social ou l’écologie.

La maison communale existante forme un point de repère essentiel dans l’imaginaire des Montagnards. Pour ne pas écraser cette ancienne demeure, l'extension est plus basse et aux proportions horizontales. Par ailleurs cette morphologie et la division du bâtiment en plusieurs branches  lui permettent de se mêler intimement au parc et à son environnement. La nouvelle construction est posée au sol par endroits, très peu. Le reste du bâtiment semble léviter entre les tilleuls au-dessus du parc (hérité des terres du château Wilmet) afin de les préserver. Cela permet également de conserver l'horizon dégagé vers la vallée de la Sambre.

En résonance avec les arbres qui l'entourent, les façades sont habillées d’un mur rideau en bois au rythme irrégulier. La disposition de ces verticales, apparemment aléatoire, est définie en fonction des vues et des besoins en lumière naturelle.

La forme du bâtiment est une transcription simple de l’organisation souhaitée. Cette littéralité assure une compréhension rapide de la maison communale. L'organisation en trois branches et un noyau de circulation central permet ainsi au public de se diriger aisément vers le service souhaité.

Statut : concours

Maître d'ouvrage : Ville de Montigny-Le-Tilleul

Lieu : Montigny-Le-Tilleul, Be

Architecture : Shin Bogdan Hagiwara, Thierry Decuypere, Jorn Aram Bihain (V+)

Structure : BAS

Exécution et techniques spéciales : Bureau Bouwtechniek

Acoustique et physique du bâtiment : Daidalos Peutz