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Un bâtiment administratif et politique comme l’est le siège de l’assemblée de la commission communautaire française (ACCF) possède deux principales fonctions différentes. D’une part celle de représentation politique, de palais, de lieu de cérémonial, d’intrigues autour d’une coupe de champagne, espace par distraction, d’accueil du public et de l’autre celle administrative exigeant l’extrême efficacité et technicité des bureaux actuels. Le projet exacerbe cette tension existant dans le programme.

Les fonctions de prestige, telles que les salles de réunion, de réception, les bureaux de la présidence, sont logées dans un corps massif et sculptural s’insinuant à travers le bâtiment. Les fonctions de bureaux s’installent sur des plateaux libres, rationnels et modulables. Le tout est enveloppé par une façade vitrée à multiples reflets créés par des lamelles en verre qui atténuent les rayons solaires.

Au final, c’est un bâtiment de représentation politique qui n’est ni hiérarchisé ni monumental (image trop littérale du pouvoir), ni commun, voir banal (image prétendument démocratique), ni d’une froide rigueur logique (image figée de l’efficacité).

Statut : concours

Maître d'ouvrage : ACCF

Lieu : Bruxelles, Be

Architecture : Shin Bogdan Hagiwara, Thierry Decuypere, Jorn Aram Bihain, Warin (V+), Cooparch

Structure : La Ransbierre